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La fin de l’année approche à grands pas. Il est temps pour moi de faire une petite rétrospective de cette nouvelle révolution autour de notre étoile. Bien que les occasions d’écrire se soient révélées assez peu nombreuses en raison de mes contraintes professionnelles ainsi que du temps assez médiocre de cet automne, cette période aura été très enrichissantes en nouvelles expériences. Au cours de cette année, j’ai principalement eu l’occasion de m’initier à la l’astrophotographie monochrome (avec filtres). Ci-dessous, ma dernière photo, au début de l’automne avant que le temps ne tourne à la grisaille.

C’est impressionnant ce que cela change le paradigme de l’approche d’objets identiques lorsqu’on a à disposition un capteur de cette qualité. Les résultats sont au rendez-vous même si de nombreux aspects nécessitent encore d’être améliorés. Au niveau du matériel astrophotographique, quelques changements également. J’ai vendu mon télescope Celestron C11 en raison de la trop faible stabilité du miroir primaire qui ne permettait malheureusement pas de conserver une bonne collimation ne serait ce que sur une seule prise de vue. Une magnifique machine sur le papier et un enfer sur le terrain. Mon premier essai avec mon nouveau Celestron C8 HD edge est plus que prometteur. Ce n’est néanmoins qu’un qu’un premier essai, cela reste à confirmer. J’ai exploité, comme j’ai pu, la seule fenêtre qui s’est offerte à moi. Pressé par le temps qui avait tendance à se couvrir je me suis rabattu sur du monochrome (Filtre L, uniquement). J’ai réussi à acheter ce télescope d’occasion pour un prix assez dérisoire. Son propriétaire initial, bien que très sympathique, pensait que son télescope fonctionnait mal. Il s’est avéré que le problème principal était qu’il ne savait pas qu’il était nécessaire d’aligner les miroirs. Je le lui ai dit avant de l’acheter, mais malgré cela il souhaitait quand même le vendre pour s’acheter une lunette grand angle.

Ce télescope est relativement facile à collimater, comme vous pouvez le voir ci-dessous ce n’est pas parfait, mais cela ne m’a pris que cinq minutes. De plus, la possibilité de stabiliser le miroir primaire à l’aide de deux vis fait que l’alignement des miroirs est stable dans le temps et malgré des inclinaisons assez différentes. Sur cette photo la focale est de F = 1400 mm, ce qui est déjà très bien pour un instrument aussi compact. La possibilité de monter à F = 2000 mm sans réducteur de focale ouvre d’autres perspectives dans le contexte d’objets ayant une expansion angulaire encore plus faible que celui-ci. De plus, je trouve le piqué de la photo excellent pour un télescope de type Schmidt-Cassegrain. On dirait presque que cette photo a été prise avec une lunette ; je ne sais pas si cela provient des lentilles correctrices additionnels incorporées sur le chemin optique.

Quoi qu’il en soit, c’est de très bonne augure pour la période des galaxies qui débutera mi-janvier ; cela en fait un instrument idéal dans ce domaine. Finalement, le vignetage est assez faible et supporte largement mon capteur dans sa configuration carrée 15.7 x 15.7 mm.

Voilà, il ne me reste qu’à vous souhaiter une agréable fin d’année ainsi que des cieux clairs pour 2024 !